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Bagpipe Ecossai Bagpipes are a woodwind instrument using enclosed reeds fed from a constant reservoir of air in the form of a bag. The Great Highland bagpipes are well known, but people have played bagpipes for centuries throughout large parts of Europe, Northern Africa, Western Asia, around the Persian Gulf and northern parts of South Asia.

The term bagpipe is equally correct in the singular or the plural, though pipers usually refer to the bagpipes as "the pipes", "a set of pipes" or "a stand of pipes"
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Cornemuse
Boha La boha (prononcer "bou-hò") ou cornemuse des Landes de Gascogne est un [instrument de musique](https://fr.wikipedia.org/wiki/Instrument_de_musique "Survol"){.modalbox} à vent utilisé dans la musique gasconne. C'est une cornemuse à anches simples. Elle a une petite poche et possède une partie mélodique et un seul bourdon à 2 tons contenus dans une pièce en bois de buis ou de fruitier recelant deux perces parallèles, appelée pihet (mot gascon de même racine que "pifre" signifiant "fifre"). Le nom "boha" vient du verbe bohar qui en [gascon](https://fr.wikipedia.org/wiki/Gascon "Survol") signifie souffler ; les sonneurs de boha sont appelés bohaires.

La boha était autrefois sonnée sur une aire comprenant une partie des actuels départements des Landes, de la Gironde, de Lot-et-Garonne et du Gers.

À la fin du xixe siècle, Félix Arnaudin recueillit quelques témoignages de "sonneurs routiniers" de bohas et consacra à cette dernière une partie du premier tome de son œuvre des "Chants populaires de la Grande Lande" (1912)

Au début du xxe siècle, la boha fut peu à peu délaissée au profit d'autres instruments plus modernes tel l'accordéon : il y avait encore quelque trente bohaires dans les années 1920.

On considère Justin alias "Jeanty" Benquet, né à Pindères, comme étant l'un des derniers bohaires de "tradition populaire". Il mourut en 1957.

Dans les années 1970, des musiciens retrouvèrent une quinzaine de bohas anciennes, parfois incomplètes et des facteurs s'en inspirèrent pour fabriquer de nouveaux instruments nommés "Boha, cornemuse de Gascogne". Ils s'adaptèrent à la demande des musiciens actuels (choix d'un tempérament compatible, ajout de trous de jeu, triple perce, bohas de registres graves etc)

L'association [Bohaires de Gasconha](https://www.bohaires.fr "Survol"){.newtab} [archive] fut créée en 1993 ; elle a pour objet de développer la pratique de la boha ainsi que de ses évolutions et de promouvoir la culture qui l'entoure. On dénombre aujourd'hui plus de 500 bohaires.

Facture
La boha est constituée de 4 parties essentielles :

La poche : généralement en peau de chèvre voire d'agneau.
Le porte-vent : contenant en général une valve (d'autres systèmes existent ou sont en expérimentation) pour empêcher le retour de l'air.
Le pihet (double tuyau) : contenant deux tuyaux, un pour la mélodie et un pour le bourdon. Le tuyau mélodique est percé de 7 ou 8 trous ; le tuyau du bourdon est percé d'un trou et est prolongé par le brunidèr
Le brunider : pièce de bois prolongeant le tuyau du bourdon et qui permet s'il est mis ou enlevé de modifier la note du bourdon.
Le modèle présenté en photo est un modèle récent, qui comporte des évolutions notoires (nombre de trous de jeu, tonalité, etc.). Les boha(s)actuelles proches des modèles anciens, n'ont que cinq trous sur le dessus du pihet et un trou dessous.
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Cornemuse,Boha
Chabrette La chabrette (chabreta en occitan limousin) est une cornemuse traditionnelle du Limousin.

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Mazurkas de Chabrier et de Geneix
Si la chabrette a comme « voisines géographiques » la cabrette auvergnate et la musette du Centre, chacune de ces cornemuses est bien spécifique par sa conception, son organologie, son histoire, son répertoire et sa technique de jeu. Ce sont bien trois instruments totalement différents, qui demandent chacun une approche spécifique.

Le Périgord connaît également une cornemuse nommée localement chabrette, qui possède des points communs avec la chabrette limousine (boîtier à miroirs, hautbois à pavillon, matériaux, décorations, …) mais aussi des spécificités (petite taille donc tonalité aigüe, bourdon latéral à l'unisson du petit bourdon) qui la distinguent facilement de sa « grande sœur » limousine.

La cabrette auvergnate a, en Limousin comme dans beaucoup d'autres régions du Massif central, progressivement remplacé d'autres cornemuses locales. La musette du Centre, quant à elle, était jouée dans la partie nord-est du Limousin, en Creuse. D'autres cornemuses, soit de fabrication locale, soit d'importation, ont aussi été pratiquées dans la région limousine.
Cornemuse
Gaïta La gaïta ou gaida (gaita en espagnol, galicien et portugais) est un instrument de musique à vent, plus précisément une cornemuse ayant généralement un seul bourdon dont il existe plusieurs variantes en Europe, et en Amérique latine.

Le terme gaita peut s'appliquer à d'autres instruments à vent (hautbois notamment, zurna, mais aussi des flûtes) mais dans la plupart des langues de la péninsule Ibérique le mot gaita signifie de façon générique cornemuse et s'applique à tout type de cornemuse, si bien qu'on emploie les termes spécifiques de : gaita-de-foles pour la principale cornemuse du Portugal ; gaita galega (galicien) pour la cornemuse traditionnelle de Galice, toutefois gaita galega est une appellation normée de la langue galicienne, certains musiciens et associations utilisent le terme gaita do fol1 ; gaita asturiana (espagnol) pour la cornemuse traditionnelle des Asturies, etc. Certaines cornemuses traditionnelles de la péninsule ibérique portent des appellations où le mot gaita (cornemuse) n'intervient pas. Il en va ainsi de la cornemuse de Catalogne, le sac de gemecs.

La gaïda est une cornemuse similaire de Grèce, des Balkans, de Slovaquie, Moldavie et Roumanie où elle est aussi connue sous les noms de gazia, gaidha', gajdy, gajda, gajde, kaida et cimpoï. Bien des variantes se rencontrent dans ces pays et en Europe centrale.

Le nom gaïda vient d’égida, la chèvre en grec antique, et s'est transmis dans tout le bassin méditerranéen, jusqu'en Afrique du Nord (ghita, ghiata).
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Cornemuse,Gaita